Notre projet 2010

Voyager en vélo, avec armes et bagages, c'est toute une expérience. Il y a d'abord l'équipement, un bon vélo, les accessoires, sacoches, outils, vêtements , manteaux de pluie etc.
Il faut également tout planifier en détail; l'itinéraire, les distances quotidiennes raisonnables, les hébergements (nous fréquentons les petites auberges sympa) et les attractions touristiques.
Au-delà des contraintes, voyager en vélo c'est découvrir autrement un pays, une région et les gens. Le cycliste peut prendre son temps et visiter des endroits qu'un automobiliste ne devinera jamais. Les rencontres sont toujours agréables et comme le dit mon docteur préféré, c'est bon pour la santé.
En général, nous effectuons environ 75 km par jour .
Nous nous ajustons en fonction du terrain à parcourir et de la température. Le poids des bagages ralentit notre course en terrain montagneux. Nous suivrons principalement la route verte Euro vélo # 6 qui parcourt l'Europe de l'Atlantique à la mer Noire sur 4000 km. (voir onglet)
Jacques partira de Dole sur le Doubs en Franche-Comté . Marc le rejoindra à Basel (Bâle) en Suisse aux confins de l'Allemagne et du Rhin, trois jours plus tard. Les deux feront route ensemble jusqu'à Passau à la frontière de l'Autriche sur le Danube.

mardi 7 septembre 2010

L'arrivée en Gaule

Malgré mes craintes, j'atterris sans problème et j'accède rapidement à mon vélo et mes bagages. Les météorologues se sont encore trompés il fait beau soleil. Je m'active et remonte mon vélo. À midi je décolle. Sortir de Roissy c'est quand même un peu stressant.


Je me rends au canal de l'Ourcq et je traverse un petit village au nom évocateur pour les québécois: Tremblay en France.


Le canal de l'Ourcq m'accueille au bout d'une heure et je roule 16 km jusqu'aux portes de Paris. Je croise des camps de Roms sur le canal et on est impressionné par le dénuement de ces gens. L'actualité nous rejoint.


On arrive a Paris, jour de manifestation et Jean-Paul,me guide jusque chez mes amis, Place de la République. Il allait manifester avec son syndicat.


Pour traverser les rues bouchées par une marée humaine, j'ai travaillé fort. On m'a pris pour un québécois venu dénoncer Sarkozy.


Finalement, le bonheur, j'arrive chez mes amis un peu fatigué mais inspiré par la belle soirée qui s'annonce.(Michault a une bonne cave).


Bon on racontera les détails une autre fois, mais demain, je prends un train pourBesançon et delà je reprends ma route. J'ai effectué 36 km. For the record Marc. À demain Jacques